Le tsunami est donc passé.
N'allez pas croire que je me réjouisse de la victoire de tel(s) ou tel(s) camp(s) ou,
inversement, que je me désole de la défaite de tel(s) ou tel(s) autre(s).
En fait, il serait plus juste de dire que l'abstention a gagné.
En effet, c'est de cette abstention, que tout le monde pressentait, que j'évoque plus haut quand j'écris "tsunami" dans l'accueil de ce blog et que j'envisageais dans le texte de mon
accueil précédent.
De plus en plus l'abstention gagne du terrain depuis la création de l'"Europe" en 1979.
En France, mais aussi dans les autres pays européens; disons plutôt européanisés, cela me semble plus juste.
Car justement, ceux qui se réjouissent d'avoir gagné, seraient bien inspirés de tenir compte, pour une fois, de ce phénomène qu'est l'abstention lequel n'est pas pris en compte dans le
décompte des bulletins, par la voie des urnes.
D'ailleurs, est-il bon de rappeler qu'un référendum eu lieu le 5 décembre 2004 portant sur l'attribution automatique de la nationalité hongroise à tous les Magyars des pays limitrophes de la
Hongrie. Bien que le résultat du vote fut favorable au « oui », les règles électorales en vigueur ont invalidé le vote en raison de la participation insuffisante lors du scrutin (moins
de 40 %) ?
Il serait d'autant plus insoutenable de continuer à entendre des cris de joie et de victoire dans la situation présente.
Ceci sous-entendrait que la voie du peuple n'est même plus prise en considération.
Un poignée d'irréductibles, pas forcément gaulois de surcroît, ferait en sorte de continuer à faire selon leur propre volonté alors qu'ils ne constituent qu'une représentativité plutôt
infime sur le plan national.
Car, que représentent 27,87% de voix dans cette élection : 4 798 921, soit 7,6 % de français !
Une misère comparée aux 63 000 000 de français que nous sommes.
Vous avez dit majorité ?
Quelle majorité ?
Serait-on alors dans la stratégie de la division dans le but de mieux régner ?
Cela reviendrait donc à diaboliser la démocratie.